Je lis dans la presse de ce jour que François Bayrou a été relaxé au bénéfice du doute dans l'affaire des assistants parlementaires fictifs du Modem. Le parquet avait requis à l'encontre du proche de l'actuel chef de l'État, présenté comme l'instigateur du système frauduleux, 30 mois de prison avec sursis, 70.000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité également assortis du sursis. À l'inverse, le tribunal n'a pas trouvé de preuve de son implication dans la fraude.
On peut se demander pourquoi la Justice a attendu sept ans pour juger François Bayrou et le relaxer s'il n'y avait aucune preuve de sa culpabilité. Lui qui piaffait d'impatience auprès du Président va pouvoir enfin retrouver les plus hautes fonctions politiques.